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Actes de l'oeuvre
Les fourberies de Scapin :

¤Acte 1
¤Acte 2
¤Acte 3
ºSCÈNE DERNIÈRE
ºSCÈNE II
ºSCÈNE III
ºSCÈNE IV
ºSCÈNE V
ºSCÈNE VI
ºSCÈNE VII
ºSCÈNE VIII
ºSCÈNE IX
ºSCÈNE X
ºSCÈNE XI
ºSCÈNE XII
ºSCÈNE DERNIÈRE
 
 

 

Les fourberies de Scapin » Acte 3 » SCÈNE VIII

SCAPIN, SILVESTRE.

SCAPIN.- Hé bien, Silvestre, que font nos gens?

SILVESTRE.- J'ai deux avis à te donner. L'un, que l'affaire d'Octave est accommodée. Notre Hyacinte s'est trouvée la fille du seigneur Géronte; et le hasard a fait, ce que la prudence des pères avait délibéré. L'autre avis, c'est que les deux vieillards font contre toi des menaces épouvantables, et surtout le seigneur Géronte.

SCAPIN.- Cela n'est rien. Les menaces ne m'ont jamais fait mal; et ce sont des nuées qui passent bien loin sur nos têtes.

SILVESTRE.- Prends garde à toi, les fils se pourraient bien raccommoder avec les pères, et toi demeurer dans la nasse.

SCAPIN.- Laisse-moi faire, je trouverai moyen d'apaiser leur courroux, et...

SILVESTRE.- Retire-toi, les voilà qui sortent.